7.1 Qu’est-ce que la littératie financière?

TEMPS DE LECTURE: 3 MIN
Selon un sondage réalisé par Intuit Canada, 93% des entrepreneurs, hommes et femmes, ont indiqué être à l’aise avec les concepts liés à la gestion financière d’une entreprise. Toutefois, lorsqu’ils ont été ensuite évalués sur le sujet, 39% de ces mêmes répondants n’ont pas été en mesure de répondre correctement aux questions.1
- Les connaissances financières : L'aisance d'une personne par rapport aux termes et concepts liés à la gestion financière d’une entreprise, par exemple connaître le vocabulaire entrepreneurial, savoir où chercher l’information et le fait d’avoir une formation en administration des affaires.
- Les compétences financières : La capacité d’une personne à pouvoir prendre des décisions et accomplir des actions par rapport à la gestion financière d’une entreprise, notamment remplir des déclarations, signer des contrats d’affaires, faire des demandes de financement et préparer un plan d’affaires.
- La confiance financière : Quoique moins évidente à évaluer que les deux premiers éléments, la confiance financière fait référence à la perception qu’une personne a d’elle-même en ce qui a trait à la gestion financière d’une entreprise.
Pour en apprendre davantage sur les femmes entrepreneures et la littératie financière, voir l’outil 7.2.
Les principaux facteurs qui influencent la littératie financière2
- Niveau de scolarité
- Études/Formation
- Âge
- Genre
- Expérience en gestion
- Famille
Pourquoi la littératie financière est-elle si importante en entrepreneuriat?
La littératie financière est un concept clé qui peut permettre d’assurer le succès d’un projet entrepreneurial. Une bonne littératie financière peut notamment avoir un impact positif sur:3

Comment pouvez-vous contribuer à améliorer la gestion financière des entrepreneurs?4
- Se familiariser avec la terminologie du monde des affaires : Encourager les clients à devenir plus à l’aise avec les nombreux termes avec lesquels ils seront confrontés en tant qu’entrepreneurs. Fournissez-leur une liste ou bien même les référer à des outils déjà disponibles en ligne. Par exemple, la Banque de Développement du Canada (BDC) offre un glossaire intéressant qui explique le vocabulaire du monde des affaires.
- Questionner les comptables : Avoir une entreprise implique naturellement d’être confronté à une foule de documents qui contiennent beaucoup d’informations par rapport aux états financiers. Beaucoup d’entrepreneurs laissent leurs comptables s’occuper de ces documents parce qu’ils n’ont pas le temps de le faire ou tout simplement parce qu’ils ne sont pas tout à fait à l’aise avec ces mêmes documents. Invitez les clients à poser des questions à leurs comptables afin qu’ils puissent mieux comprendre ce qui se passe au sein de leurs entreprises. Tous les entrepreneurs pourraient bénéficier d’être en mesure de pouvoir lire et comprendre ce genre de documents.
- Apprendre à mieux gérer une entreprise : Suggérer aux clients de suivre des formations et des cours afin qu’ils puissent développer une meilleure littératie financière (outils disponibles en ligne). De nombreuses institutions financières ont déjà leurs propres outils afin d’aider les entrepreneurs. Toutefois, si nécessaire, la BDC offre plusieurs ressources pour les entrepreneurs :
Gabarits de documents et guides d’affaires
Outils financiers - Établir un plan pour suivre le flux de trésorerie (cash flow) : Les entrepreneurs devraient pouvoir suivre les entrées et sorties d’argent qui se passent au sein de leurs entreprises. Rappelez-leur l’importance de surveiller attentivement et régulièrement le flux de trésorerie afin d’éviter les mauvaises surprises. L’Agence du revenu du Canada (ARC) peut aussi aider les entrepreneures à mieux comprendre leurs obligations fiscales par l’entremise d’un service gratuit qui connecte les entrepreneurs avec des agents de liaisons.
Télécharger et imprimer l'outil
Références
1Canadian Women’s Chamber of Commerce et Portail des connaissances pour les femmes en entrepreneuriat (Décembre 2020). Webinar: Financial Literacy 101, session # 3, Présenté par Laura Didyk de la Banque de développement du Canada, https://www.youtube.com/watch?v=nr8tmpuVpZo (webinaire offert le 7 décembre 2020); Intuit Canada et Vision Critical (2014). 2014 Canadian Financial Literacy Quiz.; Brian Jackson (Janvier 2015). “4 in 10 Canadian small business owners get ‘F’ for financial literacy”, itBusiness.ca, https://www.itbusiness.ca/news/4-in-10-canadian-small-business-owners-get-f-for-financial-literacy/53311 (page consultée le 8 décembre 2020).; Lisa Wright (Janvier 2015). “Many Canadian entrepreneurs lacking in basic financial knowledge”, Toronto Star, https://www.thestar.com/business/2015/01/26/many-canadian-entrepreneurs-lacking-in-basic-financial-knowledge.html (page consultée le 8 décembre 2020).
2Sam Allgood et William B. Walstad (2016). “The effects of perceived and actual financial literacy on financial behaviors”. Economic Inquiry, 54(1): 675–697.; L’initiative Femmes de la Banque Scotia (2020). Connaissances et confiance en finance : Vers une parité hommes-femmes dans le financement des petites entreprises canadiennes, p. 10.
3Christina Constantinidis, Annie Cornet et Simona Asandei (2006). “Financing of women-owned ventures: The impact of gender and other owner-and firm-related variables”. Venture Capital, 8(2), 133-157.; Barbara Orser, Marzena Cedzynski et Roland Thomas (2007). “Modelling owner experience: Linking theory and practice”. Journal of Small Business & Entrepreneurship, 20(4): 387-408.; Barbara Orser et Sandra Hogarth-Scott (2002). “Opting for growth: Gender dimensions of choosing enterprise development”. Canadian Journal of Administrative Sciences, 19(3): 284-300.; L’initiative Femmes de la Banque Scotia (2020). Connaissances et confiance en finance : Vers une parité hommes-femmes dans le financement des petites entreprises canadiennes, p. 2.
4Canadian Women’s Chamber of Commerce et Portail des connaissances pour les femmes en entrepreneuriat (Décembre 2020). Webinar: Financial Literacy 101, session # 3, Présenté par Laura Didyk de la Banque de développement du Canada, https://www.youtube.com/watch?v=nr8tmpuVpZo (webinaire offert le 7 décembre 2020).
2Sam Allgood et William B. Walstad (2016). “The effects of perceived and actual financial literacy on financial behaviors”. Economic Inquiry, 54(1): 675–697.; L’initiative Femmes de la Banque Scotia (2020). Connaissances et confiance en finance : Vers une parité hommes-femmes dans le financement des petites entreprises canadiennes, p. 10.
3Christina Constantinidis, Annie Cornet et Simona Asandei (2006). “Financing of women-owned ventures: The impact of gender and other owner-and firm-related variables”. Venture Capital, 8(2), 133-157.; Barbara Orser, Marzena Cedzynski et Roland Thomas (2007). “Modelling owner experience: Linking theory and practice”. Journal of Small Business & Entrepreneurship, 20(4): 387-408.; Barbara Orser et Sandra Hogarth-Scott (2002). “Opting for growth: Gender dimensions of choosing enterprise development”. Canadian Journal of Administrative Sciences, 19(3): 284-300.; L’initiative Femmes de la Banque Scotia (2020). Connaissances et confiance en finance : Vers une parité hommes-femmes dans le financement des petites entreprises canadiennes, p. 2.
4Canadian Women’s Chamber of Commerce et Portail des connaissances pour les femmes en entrepreneuriat (Décembre 2020). Webinar: Financial Literacy 101, session # 3, Présenté par Laura Didyk de la Banque de développement du Canada, https://www.youtube.com/watch?v=nr8tmpuVpZo (webinaire offert le 7 décembre 2020).
Déclaration
Tous les documents préparés pour le projet PRÊTEURS NOVATEURS ont été conçus avec l’objectif de respecter la terminologie la plus appropriée et la plus à jour que possible. Cependant, nous réalisons que cette terminologie est toujours sujette à changement au fil du temps. Au meilleur de nos connaissances, nous avons cherché à utiliser des termes qui sont respectueux de la dignité et des droits de tous les individus.
Tous les documents préparés pour le projet PRÊTEURS NOVATEURS ont été conçus avec l’objectif de respecter la terminologie la plus appropriée et la plus à jour que possible. Cependant, nous réalisons que cette terminologie est toujours sujette à changement au fil du temps. Au meilleur de nos connaissances, nous avons cherché à utiliser des termes qui sont respectueux de la dignité et des droits de tous les individus.
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